Résumé :
Kyle, jeune New-Yorkais de 16 ans, est beau et riche… mais terriblement arrogant ! Un affreux défaut qui, un jour, lui coûte cher : une jeune sorcière, dont il a eu le tort de se moquer, lui jette un sortilège pour qu’il se transforme en monstre bestial. Devenu aussi horrible à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur, il est chassé par son père qui ne le supporte plus. Quant à ses amis, impossible de se montrer à eux ainsi ! Contraint de quitter sa vie confortable, il s’enferme dans une maison de Brooklyn, avec pour seule compagnie la bonne et un jeune répétiteur aveugle. Kyle a cependant une chance de défaire le sortilège : il a deux ans pour se faire aimer d’une jeune fille qu’il aura séduite par sa bonté et qui acceptera de l’embrasser en dépit de sa laideur.
Auteur : Alex Flynn
Mon avis :
Je suis une grande grande énorme fan de la Belle et la Bête. Du coup toute référence à un élément de ce Disney (l’un de mes préférés… Cela aurait-il à voir avec l’héroïne, dont la passion pour les livres me rappelle vaguement quelqu’un? Va savoir) déclenche une série de réactions plus ou moins normale chez un être humain (ne cherchez pas à en savoir plus. D’ailleurs je me doute que ça vous est déjà arrivé non? Non? Oups).
Et ici, puisque l’on se trouve dans une version revisitée de notre conte favori, les références ne manquent pas. Bon j’avoue, j’aime beaucoup les adaptations de conte. Mais en même temps j’ai tendance à être assez exigeante envers celles-ci. Sortilège parvient à me faire apprécier ma lecture, sans pour autant susciter le florilège d’émotions que j’en attendais. Entendez par là que j’ai été un peu déçue par ma lecture.
Les références à la Belle et la Bête ne manquent pas. On retrouve la sorcière, vilaine au début puis qui se révèle d’une grande beauté, la rose symbole du sortilège, la belle (qui ici en fait n’est pas décrite comme telle) amoureuse des livres, le miroir, le jardin et le voleur de roses… Ici pas de Gaston ou de Chandelier. Mais on retrouve suffisamment d’autres éléments pour que ceux-ci ne manquent pas. En fait, au lieu d’un roman faisant des références au conte comme je m’y attendais, on a carrément une réécriture du conte. Celles-ci ne me déplaisent pas, au contraire. Je vous avais parlé de Cinder, que j’avais adoré. Mais ici, l’adaptation manque d’originalité. Certes elle est transposée au monde contemporain, certes elle ne suit pas mot pour mot l’oeuvre originale, mais on n’en est pas si loin.
Heureusement, le style d’écriture est bon. Le fait que le point de vue soit celui de la Bête apporte un petit quelque chose, qui fait que malgré la petite déception quant au fond, on apprécie tout de même le récit.
En bref :
Une version agréable à lire, mais qui n’apporte que peu d’originalité. Je lui mettrais tout juste la moyenne si je devais la noter.
Le film :
Le livre a été adapté au cinéma avec Vanessa Hudgens dans le rôle de « la Belle » et Alex
Petyffer dans le rôle de « la Bête ». J’ai bien aimé le film. Sans que ce soit un chef d’oeuvre du genre, j’ai apprécié l’ambiance assez sombre qui reprend bien le ressenti du bouquin.
Extraits :
« Laid, tu l’es déjà, à l’intérieur, là où c’est le plus important… Tu es un monstre. »
« N’agis jamais par amitié ou par amour, Kyle. Tu découvriras vite que le seul qui t’aime, réellement, c’est toi. »
« -L’églantine, elle, n’a pas d’odeur, ai-je rebondi. Elle est aussi belle que la rose, mais pas aussi vraie, ou aussi constante, pour reprendre le mot de Lindy. Ce n’est pas parce qu’une chose est belle qu’elle est bonne. Je crois que c’est la thèse de Shakespeare, ici. »
Bonne lecture!
Xoxo