Livre I et Livre II
Résumé : Courant à travers les branches, se cachant au creux des écorces, épuisé, les pieds en sang, Tobie fuit, traqué par les siens…
Tobie Lolness ne mesure pas plus d’un millimètre et demi. Son monde est celui du grand chêne, que son peuple habite depuis la nuit des temps.
Auteur : Timothée de Fombelle
Mon avis : Le résumé indiquant très peu sur le contenu, je ne savais pas du tout à quoi
m’attendre. Cela a donc été une très agréable surprise tout du long.
L’entrée en matière nous plonge directement au cœur de l’action, et on découvre Tobie, que l’on va apprendre à découvrir au travers de son aventure, suspendue sur plusieurs années, et des flash-back expliquant comment il en est arrivé là. Au fil de ses péripéties il s’entoure de personnages tous aussi différents qu’ils sont intéressants.
L’histoire autour de Tobie et de sa famille est liée de très près à l’arbre, et très vite on réalise que les ennemis de la famille Lolness sont aussi les ennemis de l’arbre. Celui-ci est leur lieu de vie et leur apporte absolument tout ce dont ils ont besoin . Il est au cœur de leur écosystème.
Le récit tourne autour de la lutte entre Tobie et ses parents qui tentent de protéger l’arbre afin d’assurer à leur espèce une chance de pérennité, et le Conseil et le grand (riche) patron qui sont au pouvoir, et dont les actions endommagent lentement mais sûrement leur habitat.
L’histoire aborde de nombreux sujets, de manière à ce que cette lecture soit à la fois abordable pour les plus jeunes et intéressante pour les « plus âgés ». Avec une écriture très agréable et un rythme très bien mené, je ne me suis pas ennuyée!
On peut aussi y voir une critique de notre monde, avec ce que l’on fait subir à l’environnement depuis des générations…
En bref : Une très belle histoire, une lecture agréable et instructive, pour tous les âges!
Extraits :
« Sa mère, qui lui avait appris à lire à l’âge de trois ans, lui disait que les mots sont les combattants de l’ombre. Si l’on choisit de devenir leurs amis, ils nous aident toute la vie. Sinon, ils se mettent en travers de notre chemin. Maïa lui expliquait que c’était pour ça qu’on disait « connaître » un mot ou un langage, comme on dit « connaître quelqu’un ». »
« -Tu rêves?
Elisha accompagna sa question d’un rire en grelot qui roula jusqu’à Tobie.
– Oui, je rêve.
Chaque seconde était aussi pleine et sucrée qu’une profiterole.
– Et ça se termine bien, ton rêve? continua Elisha?
Tobie répondit juste :
– Ca dépend de toi. »
» – Ce qui est brisé est plus tranchant que ce qui est entier, disait-il. Ce qui est brisé peut tuer comme un éclat de glace. »
« Dans le roncier, Jalam avait commencé à tout dire parce qu’il croyait mourir. Mais la vie était revenue à lui avec ses verrous et ses barricades. On ferait mieux de donner à toute sa
vie la transparence des derniers instants.
Aujourd’hui, revenu au monde, Jalam avait claqué la porte sur ses souvenirs. »
Bonne lecture!
Xoxo
On me l’a offert, j’ai hâte de le lire, j’adore l’auteur 🙂
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e tout juste l’auteur moi du coup, et j’ai bien bien envie d’en lire plus de lui! Bonne lecture!
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