Hello Fairies!
Je reviens aujourd’hui pour vous parler de ces héroïnes de livres qui sont chères à mon cœur. Elles ne sont parfois même pas le personnage de l’histoire, et pourtant, elles ont ce quelque chose qui fait qu’elles sont pour moi de vraies héroïnes. Pas besoin de sauver le monde, de vaincre une armée ou d’être un génie, pour être une femme qui force l’admiration. Voici donc ces dix personnages féminins de la littérature qui m’ont marquée et représentent, à mes yeux, plutôt bien la gente féminine! 😉
Attention toutefois, cet article contient des spoilers puisque j’y explique pourquoi j’admire ces héroïnes, donc n’hésitez pas à sauter un paragraphe si je parle d’une héroïne d’un livre que vous n’avez pas encore lu.
Sans surprise, la première dont je vous parle, c’est Hermione Granger. Son rôle dans la saga Harry Potter de J.K.Rowling est primordial. Sans elle, Harry n’aurait pas survécu à ses premiers mois à Poudlard! Elle est extrêmement intelligente, elle est curieuse, constamment en train de tenter d’augmenter son savoir, elle est extrêmement travailleuse et perfectionniste, ce qui en fait une alliée idéale, apportant une solution à presque tous les problèmes, de par sa logique, ses connaissances et son intelligence. Elle a un petit quelque chose de Sherlock Holmes, sans le côté sociopathe! En plus de ça, elle peut se montrer drôle, elle sait aussi se faire apprécier, faire preuve de diplomatie, mais surtout s’imposer quand la situation le demande. Elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds! Et elle se bat pour ses idées, bien souvent altruistes (rappelez-vous son combat pour aider les elfes de maison). Le tout, avec un grand cœur et une grande générosité. Elle est l’amie loyale dont tout le monde rêve. Bref, Hermione Granger est la véritable héroïne de Harry Potter, et elle présente de très belles qualités humaines qui en font un modèle pour les jeunes filles qui lisent ce livre.
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Impossible de parler de femmes dans la littérature sans citer Orgueil et Préjugés de Jane Austen. Elizabeth Bennett est en avance sur son temps. Elle s’oppose aux mariages forcés et rêve d’un mariage d’amour ou rien. Dans une société où la seule ambition d’une femme doit être de se trouver un mari, Elizabeth dénote totalement. On attend d’elle qu’elle soit jolie, accomplie, et surtout qu’elle n’ait aucune opinion et encore moins qu’elle les exprime. Forcément, Lizzy, qui passe son temps les nez dans les bouquins, en a à revendre des opinions, et elle n’a pas sa langue dans sa poche. Tout en respectant les convenances, elle fait preuve d’esprit et manie l’ironie avec tact lors des conversations avec le sexe opposé. Elle assume ses opinions sans plier sous le poids de sa condition de femme. On sent dans ses propos un avant-goût de féminisme bien placé, qu’elle dissimule juste assez pour qu’il soit compris mais pas entendu… Pour qu’elle ne soit pas sous-estimée, tout en ne s’attirant pas de problèmes. Elle est un parfait exemple de ce qu’un cerveau aiguisé est capable de faire, même sous l’oppression de la société.
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Vient ensuite Rebecca Kean de Cassandra O’Donnel, mais aussi toutes ses autres héroïnes. Rebecca est une sorcière de guerre qui se retrouve bien malgré elle à avoir la responsabilité de tous les clans du territoire sur lequel elle vit. Elle est pleine d’humour et de sarcasme, elle est belle et forte, et tous ces messieurs la craignent tant elle est puissante. Elle a élevé sa fille seule, et a une carrière universitaire qui lui plait. Elle est la définition même de la femme indépendante. Si au cours des cinq tomes parus on suit un peu la vie relationnelle de Rebecca, il est pourtant clair que les hommes dans sa vie sont loin de représenter une priorité, et surtout qu’elle ne compte pas sur eux. Elle sait, bien sûr, demander de l’aide quand elle en a besoin, mais voilà, le truc c’est qu’elle n’en a que rarement besoin. Elle se suffit à elle-même. On retrouve cette notion de ne pas mettre les hommes comme prioritaires dans leur vie chez les autres héroïnes de cette autrice, comme Julie Dumont ou encore les soeurs Charbrey, et c’est une raison de plus pour laquelle j’admire Cassandra O’Donnell (il y en a plein d’autres!) et ses personnages féminins.
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Il ne faut surtout pas oublier Ellana dans Le pacte des Marchombres de Pierre Bottero. Elle est aussi présente dans La quête d’Ewilan et Les mondes d’Ewilan, mais elle y est un personnage secondaire. Toutefois elle est tellement badass qu’elle a eu droit à son spin-off! Elle est tout simplement trop badass! Il n’existe aucune limite qu’elle n’essayera pas de repousser, elle est exigeante avec elle-même, et cela l’amène à devenir la meilleure parmi les meilleures. Je suis une grande fan d’arts martiaux (j’ai moi-même pratiqué un peu de taekwondo) et une femme qui pratique (dans le bon esprit bien sûr) a d’emblée gagné mon respect. Ellana ne se contente pas de pratiquer, elle en devient le maître! Elle est un personnage assez complexe et très intéressant, et surtout, elle est indépendante, aucun chaîne ne saurait la retenir. Ce qui ne l’empêche pas d’être femme et combattante à la fois. Chapeau!
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J’ai lu récemment le premier tome de Throne of Glass de Sarah J. Maas, et Celaena Sarthorien est d’ores et déjà dans cette liste. Elle est la meilleure assassine du royaume. Cela signifie qu’elle est ultra badass! Elle sait se battre, se défendre, faire face la tête haute, régler ses problèmes toute seule, elle n’a peur de rien et est crainte de tous. Mais elle est aussi une jeune femme qui aime lire, danser, porter de belles robes et s’amuser. Et pour ce qui est des hommes dans sa vie, et bien, certes elle sait ouvrir son cœur et ressentir, mais elle sait aussi faire des sacrifices et se choisir elle-même et ses rêves avant tout. Dans un monde où j’ai l’impression de lire bien trop souvent des héros et héroïnes prêts à tout abandonner, à faire des sacrifices et des compromis, au nom de l’amour, il est bon de rencontrer une jeune femme qui ne perd pas le sens des priorités dans les beaux yeux d’un amoureux. Celaena, je te soutiens!
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Jo March rencontrée dans Les quatre filles du docteur March de Louisa May Alcott est, tout comme Elizabeth Bennett une jeune fille qui n’est pas en accord avec la place accordée aux femmes à son époque. Avec ses quatre soeurs, elles ont un tempéramment très différent, et si toutes ont reçu la même éducation , les situant au même rang que les hommes, ayant droit au même respect, elle est celle qui a le caractère le plus sauvage, la rébellion la plus bruyante. Elle se fout des convenances et des qu’en dira-t-on et est prête à se battre pour accomplir son rêve d’être un jour autrice. Dans mon enfance, j’adorais les quatre soeurs, mais Jo était celle à laquelle je m’identifiais le plus : impulsive, têtue et toujours des taches d’encre sur les doigts. Alors je me disais, que si elle avait le courage de faire entendre sa voix, à une époque où les femmes n’étaient pas supposées en avoir une, je devrais prendre exemple sur elle et m’exprimer. Elle est, selon moi, un très bon modèle, tant dans ses qualités que ses défauts, pour nous rappeler de nous rebeller et de gagner le respect qui nous est dû.
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Eowyn dans Le Seigneur des Anneaux de J.R.R.Tolkien est la première femme à la fois princesse et guerrière qui m’ait marquée. Les petites filles rêvent de devenir des princesses, mais Eowyn en est une et elle rêve d’action et de gloire. Elle brise les cages dorées de sa condition de femme censée rester au foyer en attendant le retour, qu’elle souhaite victorieux, des hommes partis au combat. Elle veut combattre elle-même et prouver sa valeur. Elle ose alors prendre les armes dans une guerre qui pourrait lui coûter la vie, et affronter un Nazgul. Et c’est justement parce qu’elle est une femme qu’elle sauve la bataille. J’aime l’idée qu’elle assume son envie de gloire et son besoin d’action.
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Dans Le trône de Fer de G.R.R.Martin, les femmes que j’admire sont nombreuses. Mais la principale dont je vous parle aujourd’hui, c’est Daenerys Targaryen. Quand on la rencontre pour la première fois, elle a treize ans et aucun contrôle sur sa vie. Son frère fait d’elle ce qu’il veut, il tente de la façonner pour pouvoir se servir d’elle. Mais elle a le sang du dragon et ne peut être domptée. Cette petite fille craintive qui voulait rentrer chez elle se transforme au fil des tomes en une femme… Je ne peux même pas la décrire. C’est une reine, une conquérante, une dirigeante, une mère… Elle aime son peuple, elle veut être bonne et juste. Elle est solide et forte, et si elle entend ses conseillers, elle est seule à décider et à assumer les conséquences de ses choix. Elle est plus q’un leader, elle est une reine, impératrice, Khaleesi, mère des dragons…
Je mentionne aussi rapidement Arya Stark, Catelyn Stark, Margeary et même Cersei, qui sont des personnages très différents et très fort chacun à sa façon. Dans ces livres, les femmes sont loin d’être négligées!
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Antigone de Jean Anouilh, fille d’Oedipe, oubliée de l’histoire, elle et sa sœur sont celles qui restent après que leurs frères se soient déchirés entre eux. Refuse de dire oui, refuse de se contenter de suivre les règles, elle suit son propre jugement, elle suit son cœur et ce qu’elle considère être juste. Elle est têtue et va au bout de ses actions, assume ses choix, même si cela signifie mourir. Elle en veut plus de la vie, elle a une soif de vivre si forte qu’elle la mène à la mort.
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Liesel Meminger dans La voleuse de livres de Markus Zusak. c’est une jeune fille qui grandit durant la seconde guerre mondiale, en Allemagne. J’aime beaucoup son évolution, la manière dont elle apprend, tout d’abord à lire, puis à penser par elle-même et enfin à se révolter silencieusement contre ce que son cœur rejette au plus haut point, le nazisme, Hitler, la souffrance qui l’entoure… Elle n’est qu’une enfant, et pourtant son cœur est grand, tout comme sa force et son intelligence. Elle ne plie pas sous le poids des tentatives d’endoctrinement, elle ne se laisse pas manipuler, et malgré tout, pour le bien de ceux qu’elle aime, elle sait survivre. Elle est loin de la petite fille docile que l’on attend qu’elle soit. sa révolte prend la forme des mots, et ces mots, comme son âme ont su toucher la lectrice que je suis.
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Je voudrais aussi mentionner Lily Bloom dans It ends with us de Colleen Hoover qui est une femme de nos jours, une femme de notre monde, qui combat des démons d’aujourd’hui : elle fait preuve de la plus grande force en admettant enfin ses faiblesses, en apportant le point de vue si difficile du témoin puis de la victime de violence conjugale, pour enfin briser le cercle vicieux, guidée par l’amour d’une mère. Son combat fait partie des plus difficiles, car avant d’être un combat contre celui qui lui fait du mal, contre la société qui juge, c’est d’un combat contre elle-même qu’il s’agit, un combat dans lequel il n’y a pas de gagnant. Lily remporte donc toute mon admiration pour avoir trouvé la force en elle de dire stop, et de ne pas se laisser consumer par la peur, la rancœur, le désespoir ou la haine. Elle choisit l’amour.
Que pensez-vous de ces femmes? Il y en a, bien sûr, bien d’autres qui mériteraient d’être mentionnées! Alors n’hésitez pas à m’en faire part, j’ai hâte de les découvrir ou les redécouvrir!
Bonne lecture!
Xoxo
Super article ! Je n’ai pas tout lu pour ne pas me spoiler, mais quand même :p
Et attends de lire Jane Eyre, tu vas pouvoir en rajouter une à la liste 😉
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Merci!
Oh j’ai vraiment encore plus envie de le lire maintenant!!!
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Je te rejoins tellement pour Ellana 😍 J’adore aussi Antigone, et celaena of course 😍
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Haha pour Celeana je m’en doutais! 😉
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Magnifique article! j’adore Jo March aussi!!!!!!
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Merci!
Jo March est géniale! Au point que les deux derniers tomes de la série soient presque entièrement sur elle! 😉
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