Résumé : « Derrière chaque grand homme se cache une femme. » Le grand couturier Christian Dior n’échappe pas à cet adage, à un détail près : ce furent quatre femmes remarquables qui accompagnèrent sa fulgurante réussite. Raymonde Zehnacker, Marguerite Carré et Mitzah Bricard étaient ses trois piliers pour la création. L’autre grande figure de son état-major fut Suzanne Luling. Elle aura un rôle déterminant dans l’essor de la maison Christian Dior et son rayonnement national et international.
Très sollicitée pour publier ses mémoires, elle a préféré laisser à son entourage ses souvenirs révélant « l’esprit d’une époque ».
Auteure : Suzanne Luling
Mon avis :
Mes années Dior est l’autobiographie de Suzanne Luling, amie d’enfance et collègue de Christian Dior. Elle était à ses côtés à tout moment depuis le jour où il a décidé d’ouvrir sa propre maison, jusqu’à sa mort. Il y a aussi au début du livre quelques témoignages de proches de Suzanne Luling.
Je ne suis pas une grande connaisseuse en Haute Couture. Je dirais même que je n’y connais et comprends strictement rien à la mode. Les défilés, les collections, les maisons de créateurs, les prix aberrants, tout cela me dépasse complètement.C’est pourquoi quand j’ai reçu ce livre je l’ai tout de suite mis de côté en n’étant pas sûre que je le lirais un jour. Puis la curiosité l’a emportée. Il est court donc même si je n’adhère pas plus que ça, ça ne sera pas top long à supporter, n’est-ce pas? C’était mon état d’esprit quand je l’ai ouvert.
Finalement, j’ai été vraiment captivée par cette autobiographie. J’ai totalement découvert Suzanne Luling et son parcours alors que je n’avais jamais entendu parler d’elle avant. Et c’est un personnage des plus intéressants! Son histoire, qui passe par une enfance tranquille en Normandie, une jeunesse à Paris, puis la guerre, l’occupation, les difficultés d’une époque.
Que l’on s’intéresse ou non à la mode, qu’on approuve ou non, ça n’a pas d’importance ici. Ce que j’ai aimé dans la découverte de cette personne, c’est sa personnalité, sa force, sa bonne nature. Les valeurs qu’elle prône ne sont autre que de travailler dur, mais de faire ce que l’on aime, elle prône aussi l’importance de l’amitié, la loyauté et surtout de toujours garder la tête haute même dans l’adversité, ne jamais baisser les bras.
Cette femme était une fonceuse, une battante. Elle semblait inépuisable et toujours débordante d’énergie. Travailler aux côtés d’un tel tourbillon de positivité devait avoir lieu de thérapie contre la dépression et l’auto-apitoiement!
Si je n’y comprends pas grand chose à la mode, je sais reconnaître une personne inspirante. Et Suzanne Luling, à travers ses mémoires racontées d’un ton très léger, simple et humble est une inspiration, sa réussite et sa détermination sont un exemple.
En bref : Une lecture étonnamment intéressante et agréable pour quelqu’un si peu intéressée par la mode que moi.
Bonne lecture!
Xoxo