Résumé : Une nuit d’été, un lutin effleure les paupières d’un homme endormi, à son réveil il en aime une autre.

Auteur : William Shakespeare

Mon avis :

     Songe d’une nuit d’été est une pièce de Shakespeare dont je n’avais jamais entendu parler. La raison en est plutôt simple : William Shakespeare, nous le connaissons surtout pour ses tragédies, très peu pour ses comédies. Et c’est ce qu’est Le songe d’une nuit d’été. D’ailleurs je l’ignorais avant d’en entamer la lecture et j’ai passé une partie du livre à me demander si ce qui semblait être une comédie n’allait pas tourner à la tragédie. Finalement j’ai eu tort de m’inquiéter. On est bien dans une comédie, comme le ton le montre tout du long.

     L’histoire commence en fait avec ce qui pourrait tourner à la tragédie, avec un carré amoureux (oui, on dépasse carrément le triangle). Mais le ton est vite donnée. Les situations et personnages ridicules s’enchaînent, le destin (sous la forme d’Obéron) s’en mêle histoire d’ajouter des comiques de situation.

    On ajoute des personnages sérieux tournés en dérision, des jeux de mots qui s’enchaînent, et tout cela nous mène à la fin de la pièce (qui a priori se passe au printemps et pas en été soit dit en passant…).

     Je suis sûre qu’il y avait quelque part un message plus poussé, avec la moquerie des occupations triviales des rois et des reines quand ils s’ennuient entre autre, mais j’avoue que j’ai parcouru ma lecture sans y attacher un sens plus profond, me contentant de suivre les péripéties de la pièce.

En bref : Un comédie légère très courte et divertissante.

Extrait :

« – Et maintenant voyez un décédé! […]
– Je vois le décès, mais je ne vois pas le dé. En tout cas c’est un as, car il est tout seul.
– Alors c’est un as à sein; car il se l’est percé.
– Un chirurgien qui le guérirait n’en ferait pas un as saillant. »  Acte V Scène 1

Bonne lecture!

Xoxo