Résumé : The Voss family is anything but normal. They live in a repurposed church, newly baptized Dollar Voss. The once cancer-stricken mother lives in the basement, the father is married to the mother’s former nurse, the little brother isn’t allowed to do or eat anything fun, and the eldest siblings are irritatingly perfect. Then, there’s Merit.
Merit Voss collects trophies she hasn’t earned and secrets her family forces her to keep. While browsing the local antiques shop for her next trophy, she finds Sagan. His wit and unapologetic idealism disarm and spark renewed life into her – until she discovers that he’s completely unavailable. Merit retreats deeper into herself, watching her family from the sidelines, when she learns a secret that no trophy in the world can fix.
Autrice : Colleen Hoover (Maybe someday, It ends with us, Confess, November 9, Hopeless, Losing Hope, Finding Cinderella)
Genre : romance
Edition : Simon & Schuster
Mon avis :
Je continue lentement ma mission de lire tous les livres de Colleen Hoover. Je m’y lance toujours avec plaisir, sans attendre grand chose. Je sais que certains de ses livres abordent des sujets particulièrement durs, qui me touchent, et d’autres des sujets certes importants mais qui brisent peut-être un peu moins le cœur. Ça a été le cas de Without Merit.
Déjà, contrairement à es derniers romans (It ends with us, Confess), on est de retour auprès de lycéens, les personnages ont autour de 17 ans. On suit surtout Merit qui vit avec cette famille qui semble complètement brisée, on sent qu’elle meurt d’envie d’en faire partie, mais qu’elle en sait bien trop sur chacun d’entre eux pour réussir à trouver sa place. Dès le début, lorsqu’elle décrit sa famille, on sent qu’un gouffre les sépare, qu’ils ne se comprennent pas les uns les autres. On comprend vite que la communication entre eux n’existe plus, et on voit à quel point ça ronge la jeune fille.
L’entrée dans sa vie de deux personnes va venir bouleverser le quotidien de Merit, la poussant petit à petit dans ses retranchements, avant de faire péter la corde.
On retrouve la plume à la fois simple et pleine d’impact de Colleen Hoover, les phrases marquantes, pleines de sens, l’humour et le cynisme aussi comme arme de défense face à un malaise.
Et surtout, on se retrouve plongé au cœur de deux sujets qui s’entre-mêlent : l’absence de communication et le poids des mensonges au sein d’une famille, et la dépression. Cette dernière est abordée d’une manière que j’ai trouvé très intéressante, expliquée. Des pistes de réflexion sont apportées, des sujets de discussion, une ouverture au dialogue. Et surtout, le lecteur qui pourrait souffrir de dépression se voit déculpabilisé et aidé dans son acceptation de cette maladie.
si la romance ici ne m’a pas fait vibrer comme d’autres livres de CoHo l’ont fait, j’ai pris plaisir à retrouver sa plume, et j’ai trouvé parfaite la manière dont elle aborde encore une fois des sujets parfois sensibles, donnant la parole à ceux qui souvent n’osent pas la prendre.
En bref : Encore une très belle histoire au sujet fort exploité par Colleen Hoover, toutefois ce n’est pas un de mes livres préférés de cette autrice.
Bonne lecture!
Xoxo!
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