Comment le dire à la nuit #PLIB2019

comment-le-dire-a-la-nuit-1079007Résumé : La dame en noir vivait seule dans son château. Elle ne pouvait pas mourir. De tout ce qu’elle avait, elle ne faisait rien. Et puis un jour, elle trouva sur son chemin le garçon aux cheveux blancs. Elle l’enleva. Elle voulait vivre une histoire. Une histoire d’amour et de nuit qui traverserait les siècles.

Auteur : Vincent Tassy

Edition : Editions du Chat Noir

Genre : Fantastique

Finaliste du PLIB 2019

#ISBN9782375680897

Mon avis : (avis vidéo au bas de l’article)

J’ai découvert Comment le dire à la nuit dans le cadre du Plib2019. Sa couverture m’a tout de suite attirée. Cette couverture en noir et blanc, avec une dominance pour le sombre, ayant un cygne noir et des fleurs représentés dessus. Tout pour attiser ma curiosité, et attirer l’œil de sa beauté.

J’ai commencé ma lecture sans savoir à quoi m’attendre, sans chercher auparavant à savoir de quoi le livre allait parler. Et cette sensation s’est poursuivie pendant un moment, peut-être la moitié de ma lecture. Dit comme ça, ça peut rebuter. Mais au contraire, j’ai pris plaisir à ne pas savoir, à ne pas chercher à savoir.

C’est là toute la magie de a plume sublime de Vincent Tassy. Il nous emporte lentement, sereinement au cœur des scènes, auprès des personnages. On se contente de vivre l’instant. C’est étrangement reposant.

J’ai tendance à beaucoup analyser quand je lis, à aller plus vite que la musique, à deviner les schémas très tôt dans ma lecture. Et c’est quelque chose que je fais sans y réfléchir et sans pouvoir m’en empêcher. Mais pour une fois, ça n’est pas arrivé. Je me suis juste laissée porter, je me suis adaptée au rythme de la plume de l’auteur.

On suit des personnages qui au premier abord n’on rien en commun. Ils ne vivent pas à la même époque, a priori pas au même endroit non plus. On ne sait pas ce qui pourrait les relier entre eux. Il n’y a pas d’évidences. On nous conte des éclats de vie. Des éclats calmes. Puis petit à petit les liens se mettent en place, jusqu’à ce que tous les protagonistes soient exactement là où ils doivent être. Si l’on ne cherche pas d’emblée à tout comprendre, si l’on lit chaque passage séparément, on s’imprègne encore plus de l’atmosphère.

L’ambiance dans laquelle on évolue est particulière, elle nous envoûte. J’ai vu peu de couleurs entre les lignes. Et celles que j’ai aperçues étaient très pales. Je n’ai pas pour autant vu tout en noir. On est plutôt dans du gris presque blanc. Comme une brume qui nous entoure ou un matin avant que le soleil ne soit vraiment apparu. On est dans cette zone floue entre le jour et la nuit, entre le gris et le blanc, entre le gris et le noir.

Cette lecture m’a fait me sentir étrangement apaisée, calme. Pourtant elle ne manque pas de rebondissements. Mais ils sont apportés dan le calme.

Après réflexion, je me suis aperçue que les personnages me faisaient penser à ceux représentés dans le mouvement littéraire du romantisme, personnages tourmentés par le spleen, cette douce mélancolie à laquelle ils s’accrochent. Je me rappelle avoir lus quelques livres du genre quand j’étais au lycée et qu’on l’étudiait pour les cours de français. Je me rappelle surtout que ces livres m’ennuyaient à cause de l’absence de rythme et d’action.

Ici Vincent Tassy a su parfaitement me réconcilier avec le genre en y incorporant du fantastique qui lui donne bien plus de sens. Un mélange subtil pour un accord parfait.

En bref : Une lecture unique, poétique et mélancolique. Une petite perle rare.

Bonne lecture!

Xoxo!

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7 commentaires sur « Comment le dire à la nuit #PLIB2019 »

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