Résumé : C’est une maison sur une île déserte où des jeunes attendent de savoir s’ils vont mourir. Arrachés à leur famille à la suite d’un diagnostic, ils vivent dans la crainte du moindre symptôme, car alors on les emmènera en pleine nuit au sanatorium d’où personne ne revient.
Au dortoir 4, Toby et ses copains trompent l’angoisse comme ils peuvent, repliés sur leurs souvenirs d’avant la condamnation à mort. Jusqu’au jour où l’arrivée d’une nouvelle patiente va tout changer et redonner brusquement à Toby une raison de profiter de chaque jour et même d’espérer. Car on va tous mourir un jour; ce qui compte, c’est comment on choisit de vivre.
Autrice : Sarah Pinborough (Poison – Charme – Beauté – Mon amie Adèle)
Traductrice : Florence Moreau
Edition : Milady
Genre : science-fiction, romance
Mon avis :
C’est le troisième livre de cette autrice que je lis. J’avais été déçue par la trilogie des Contes de Royaumes, mais j’avais vraiment aimé Mon amie Adèle. en voyant la magnifique couverture de La Maison des Morts, je n’ai pas pu résister. La couverture brillante, avec la tranche du livre noire, le ton sombre, étrange et presque dérangeant de la maison sur la couverture, avec ses branches noires entortillées… Tout laissait à penser que je m’apprêtais à me lancer dans un livre à l’atmosphère sombre, et dérangeante. Le résumé laissait en plus penser à un mystère à résoudre, un monde étrange sur lequel Toby et ses camarades de dortoir auraient des questions, ou au moins la curiosité de savoir ce qu’il se passe au sanatorium, ou comment y échapper…
J’ai donc été très fortement surprise de me retrouver à lire… une romance. Tout simplement. On nous jette quelques miettes sur le mystère autour de la maison, la raison pour laquelle les enfants y sont enfermés et y meurent. Mais rien n’est creusé. On sait que c’est une organisation gouvernementale, mais on comprend aussi que Matrone, qui dirige la Maison, est plus que douteuse. On se sent donc en droit de penser, en tant que lecteur, qu’il y a un mystère autour de ce personnage ou du sanatorium, et que Toby et Clara vont s’y intéresser, ou y être mêlés… Mais non.
L’atmosphère est certes un peu assombri par la manière dont Toby perçoit son environnement au début, avec beaucoup de désespoir puisqu’il se sait condamné (mais étonnement, presque sans colère). Mais très vite, à l’arrivée de Clara, cet atmosphère s’allège. Et on est plongé dans les émois d’un premier amour, les pensées d’un adolescent qui découvre le sexe. D’ailleurs, la manière dont Sarah Pinborough parle de sexe est assez commune à ses livres que j’ai lus pour le moment, lui ôtant tout romantisme, le décrivant de manière crue et réaliste.
Le roman fait presque 400 pages, et si le début m’a paru très facile à lire, c’était avant que je comprenne que l’on n’aurait absolument pas le côté sombre, ou thriller, que la couverture promettait. Du moment que j’ai compris que j’avais juste droit à une romance en huis clos, j’i commencé à m’ennuyer. Ce n’était pas ce que j’attendais, ce n’était pas ce que je voulais lire. Du coup, je ne me suis même pas attachée au personnages, ces pauvres enfants et adolescents condamnés à mort ne m’ont pas du tout émue.
Je pense vraiment que si j’ai été si déçue par cette lecture, ce n’est pas parce que ce n’était pas intéressant ou pas bien écrit (au contraire, ça se lit vite) mais vraiment parce que j’ai choisi ce livre en librairie en m’attendant à quelque chose de complètement différent. La couverture m’a vraiment trompée. Je ne suis pas une grande fan de romance, et si j’avais eu en face de moi une couverture plus en adéquation avec le contenu, ce n’est pas un livre que j’aurais choisi de lire. C’est ce qui augmente ma déception. Cela étant dit, pour ceux qui aiment les romances et sont prévenus que c’en est une, je ne doute pas que ce soit une bien bonne lecture. Malheureusement, ce n’est pas ma tasse de thé.
En bref : J’ai été déçue d’un contenu sans vrai rapport avec le ton annoncé par la couverture.
Bonne lecture!
Xoxo!
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