Suite de Les gens heureux lisent et boivent du café
Résumé : Rentrée d’Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux « Gens heureux lisent et boivent du café », son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné,et, surtout, il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille.
Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin?
Autrice : Agnès Martin-Lugand (Les gens heureux lisent et boivent du café)
Edition : Pocket
Mon avis :
J’ai enchaîné ce deuxième tome assez vite après la fin du premier (en fait, je l’ai lu à peu près 24h après…). On retrouve Diane un an après son retour à Paris. Elle a repris Les Gens en main. Son amitié avec Félix est à son top. Elle se rend sur la tombe de son mari et sa fille toutes les semaines. Elle semble aller bien mieux et avoir trouvé la stabilité dont elle avait besoin.
Elle tient aussi tête à ses parents, leur prouvant une bonne fois pour toutes qu’ils ont tort de ne pas croire en elle. Encore une fois, ces deux-là m’ont vraiment énervée. Ils sont absolument toxiques, et j’étais vraiment contente de voir Diane le réaliser.
on voit aussi bien à quel point elle a évolué et réussi à faire le deuil de son mari. Elle est ouverte à l’idée d’une relation et fait des rencontres. Olivier entre dans sa vie assez tôt dans le roman d’ailleurs. Personnellement j’ai trouvé l’évolution de leur relation extrêmement rapide. Je suis restée vraiment étonnée de la vitesse à laquelle il lui dévoilait ses sentiments, et sa réponse à elle. Mais je pense que ça c’est très subjectif, parce que de mon côté je suis une constipée des sentiments et qu’il me faut un temps fou pour commencer à imaginer que je puisse penser potentiellement à tomber amoureuse. Alors que là, en quelques jours c’est l’amour fou.
Diane est donc bien parvenu à aller de l’avant et à faire le deuil de son mari. Mais pour sa fille c’est bien plus compliqué. Se retrouver en présence d’enfants lui est douloureux, voire impossible. On sent sa souffrance, sa culpabilité et tout ce qui la retient.
Et puis, les événements font qu’elle retourne en Irlande. J’avoue qu’à partir du moment où elle a quitté Paris j’ai eu l’impression de respirer, qu’elle retrouvait sa place, qu’elle rentrait chez elle. C’est assez fou que l’autrice parviennent à faire ressentir cela. J’ai aussi eu un plaisir non dissimulé à retrouver les descriptions de la côté irlandaise. Les paysages sont toujours aussi beaux et font rêver.
Dans ce tome on voit vraiment à quel point Diane a évolué, combien elle est forte. Elle accepte ses faiblesses et se soigne à son rythme et au gré des événements inévitables de sa vie.
J’ai aimé retrouver sa famille Irlandaise, les voisins, le pub, les nouveaux personnages. La reconstruction prend du temps, mais les personnes rencontrées en chemin ont un impact puissant. Les messages sont beaux et encore une fois optimistes. Bien sûr j’ai eu les larmes aux yeux plus d’une fois face à la détresse de Diane lorsque le manque de sa fille la submerge, mais je ressors tout de même de ma lecture touchée et pleine d’espoir (et avec l’envie irrépressible de déménager en Irlande).
En bref : une belle suite, touchante et qui fait toujours voyager!
Bonne lecture!
Xoxo!
Un commentaire sur « La vie est facile, ne t’inquiète pas »