Hello Fairies!

Aujourd’hui, lors de mon dernier atelier d’écriture, on a écrit au parc. Le thème de la nature et ce qu’elle nous inspire étaient donc à l’honneur. Dans un premier temps, on avait 15 minutes pour poursuivre la phrase « Ecrire la nature, c’est… »

Ecrire la nature, c’est d’abord l’observer, la regarder vraiment.
C’est se reconnecter avec la Terre, avec le monde, mais aussi avec soi.
Ecrire la nature, c’est s’oublier un instant et accueillir en soi l’origine de la vie.
Ecrire la nature, c’est réaliser que l’être humain n’est rien face à la Terre.
C’est s’ouvrir au minuscule et au gigantesque, c’est relativiser.
Ecrire la nature, c’est voir la beauté dans une goutte d’eau, s’émerveiller d’un battement d’ailes, rougir devant un insecte, pleurer face au reflet du soleil sur une étendue d’eau paisible.
Ecrire la nature, c’est accéder à un langage fait d’émotions pures et intenses dénué des travers de l’Homme.
C’est découvrir le monde à travers l’innocence des yeux d’enfants et la sagesse de l’homme âgé.
Ecrire la nature, c’est abandonner son esprit rationnel et prêter sa plume à la magie de la terre, de l’eau et de la vie.
C’est apprendre les couleurs du quotidien pour la première fois à chaque regard.
Ecrire la nature, c’est entendre la musique du monde dans le silence, c’est applaudir la mélodie du vent, des plantes et la valse des animaux et des insectes qui virevoltent, insouciants, sans s’affecter des regards sur eux, libres de tout, libres de jugement, libres de nous.
Ecrire la nature, c’est toucher du doigt la liberté, vivre le bonheur le temps d’un regard, d’un silence, d’une respiration.
Ecrire la nature, c’est s’autoriser à vivre vraiment.

Voilà pour cette fois! N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce que j’ai écrit, des exercices. Vous arrive-t-il d’écrire dans un parc?

Bonne lecture et bonne écriture!

Xoxo!