Résumé : Tournant le dos à la civilisation (argent, travail, réussite sociale), Thoreau s’installe seul près de l’étang de Walden. Il livre alors une réflexion à rebours de l’opinion commune : se contenter du strict nécessaire et prendre le temps de profiter de la vie et de la beauté de la nature.
Auteur : Henry David Thoreau (La désobéissance civile)
Mon avis :
Après avoir lu La désobéissance civile, tomber sur un livre de cet auteur dans lequel il parle d’une vie isolée de la société, juste quand ma plus grande envie est de vivre dans une maison perdue au milieu des bois, sans voisins (mais avec internet j’avoue!) ni bruit de circulation, m’a semblé être un signe. Il fallait que je lise De la simplicité !
Ce livre reprend en fait des extraits de son livre plus complet Walden ou la vie dans les bois. Ces extraits sont séparés en parties : économie, où je vécus et ce pour quoi je vécus, lecture, solitude, le printemps et la conclusion.
Le livre est très court, 104 pages à peine. Et pourtant j’ai mis un temps fou à le lire. C’est entièrement la faute du premier chapitre, celui sur l’économie. Il était long et pas franchement passionnant pour moi. Je pense même avoir lu certains passages tellement en diagonale que je suis passée à côté du sens.
Les chapitres suivants m’ont beaucoup plus intéressée. Thoreau y aborde des thèmes récurrents dans la société, les questions que les gens se posent à propos de cette idée saugrenue de s’isoler ainsi. On y sent très clairement une critique de la société, de l’opinion publique et de l’attitude de « mouton » des citoyens lambda.
J’ai trouvé le concept très intéressant et je le rejoins sur pas mal d’idées, notamment dans la critique de la société et de ce besoin que chacun a de faire comme son voisin et de suivre les règles imposées comme la normal par la société.
Par contre il y a aussi des idées avec lesquelles je ne suis pas du tout d’accord, notamment l’idée générale dans le chapitre sur la lecture.
Globalement Thoreau a de très bonnes idées. Mais pour bien les saisir, il faut passer outre sa condescendance et sa propension au jugement. Toutes ces idées ne sont pas à prendre telles quelles. Son texte, selon moi, doit plus servir de base à la réflexion, que représenter la réflexion elle-même.
En bref : Un texte très intéressant, bien que je ne sois pas d’accord avec tout ce que Henry David Thoreau exprime.
Bonne lecture!
Xoxo